• Le Paris-Saint-Germain, éliminé mardi 8 avril au soir en quarts de finale de la Ligue des champions par Chelsea (2-0), a avancé comme explication à sa défaite le manque d'expérience de ses joueurs dans la compétition, écartant un peu vite un autre point : le niveau de compétitivité de la Ligue 1.

    Le fossé semblait trop difficile à combler hier soir entre le PSG et Chelsea. Pourtant, Paris a fait bonne figure lors du match aller, mais l'expérience et la maîtrise tactique des hommes de José Mourinho ont sûrement scellé la qualification.

    Cette deuxième défaite d'affilée en quarts de finale de la Ligue des champions, après l'échec face à Barcelone l'an passé, fait ressortir les carences du club à ce stade de la compétition mais aussi les lacunes d'un championnat incapable de fournir une opposition suffisante aux hommes de la capitale.

    DÉGRADATION DU NIVEAU DE LA L1

    A six journées de la fin du championnat, le PSG possède treize points d'avance sur son dauphin, l'AS Monaco. Il s'est déjà assuré, lors de la précédente journée, une qualification directe pour la prochaine C1. « On va être champion mais on ne l'est pas encore, on ne peut pas le proclamer », expliquait Laurent Blanc après la victoire des siens 3-0 face à Reims le week-end dernier. Par contre, son homologue londonien, deuxième de Premier League, lutte chaque journée pour le titre contre Liverpool, Manchester City ou Arsenal.

    « Il ne suffit pas d'acheter des joueurs », déclarait Carlo Ancelotti en début de saison, lui qui venait de quitter le PSG pour rejoindre la Liga et le Real Madrid. L'expérience mais aussi la répétition des matchs à forte intensité sont des données importantes dans les grands championnats étrangers. En France, la deuxième place de l'AS Monaco, tout juste promu et déjà principal adversaire du PSG, est un signe de la lente dégradation du niveau de la Ligue 1 alors que l'Olympique lyonnais et l'Olympique de Marseille, en difficulté financière, peinent de plus en plus à tenir leur rang au sein de l'élite.

    Raffaele Poli, le responsable de l'Observatoire du football du Centre international d'étude du sport (CIES), dresse un état des lieux plus nuancé : « Il y a beaucoup de déséquilibres dans le championnat de France, mais c'est la même chose dans les autres championnats. Les clubs qui occupent le bas du classement en Premier League ne sont pas meilleurs que les clubs français dans la même situation. »

    MANQUE DE JOUEURS AGUERRIS

    Laurent Blanc s'est voulu loin de ce débat hier soir en conférence de presse. « On sait que la Ligue 1 n'est pas la Ligue des champions, mais on ne peut pas se cacher derrière ça », a déclaré l'entraîneur. Pour lui, l'unique raison de cet échec aux portes des demi-finales est le manque d'expérience de son équipe dans les grands rendez-vous, alors qu'en face Chelsea alignait des joueurs aguerris (Cech, Terry, Lampard).

    Un constat partagé, celui-là, par Raffaele Poli. « Le niveau de la Ligue 1 ne semble pas être en cause dans la défaite du PSG contre Chelsea. Selon nos études, les dix derniers vainqueurs de la Ligue des champions étaient composés de joueurs présents au club depuis quatre ans en moyenne, ce qui est le cas du club londonien mais pas encore du PSG », commente le chercheur du CIES.

    Le directeur d'origine italienne présente même cette mainmise parisienne sur le championnat français comme une force potentielle. « Le fait que la Ligue 1 soit dominée par le PSG peut lui permettre de faire tourner son effectif et ainsi d'arriver frais pour les matche à enjeu en Ligue des champions. »

    Privé du dernier carré de la Ligue des champions, le PSG a du temps devant lui pour préparer la prochaine saison européenne. Et de l'argent. Le 4 avril, la vente des droits de retransmission à la télévision du championnat de France pour un montant record de 748,5 millions d'euros par an pour la période 2016-2020 constitue une manne financière précieuse, qui s'ajoute aux 200 millions d'euros par an versés par l'office du tourisme du Qatar (QTA). Ces apports devraient permettre au club de façonner son équipe et de la rendre encore plus compétitive. Lors de la saison 2014-2015, le PSG commencera la quatrième année de son nouveau cycle.


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  • Le choc en chiffres

    Revivez le choc des quarts de finale aller de l’UEFA Champions League entre Paris et Chelsea, à travers les chiffres clés du match.

    Le choc en chiffres

    29 L’incroyable série d’invincibilité continue ! En dominant Chelsea, ce mercredi soir dans un Parc des Princes plein à craquer, les joueurs de la capitale ont encore un peu plus étiré leur série de matches consécutifs sans défaite à domicile sur le scène européenne. Cela fait donc maintenant 29 rencontres que le Paris Saint-Germain ne s'est plus incliné dans son antre de la Porte de Saint-Cloud… À quand la barre des 30 ?

    8 Huit petites minutes et quelques gestes de génie ont suffi à Javier Pastore pour se faire une place parmi les héros de ce match. Entré en jeu à la 85e minute de jeu, l’Argentin s’est illustré en parachevant le succès  Rouge et Bleu d’un pur chef-d’œuvre. Un but qui intervient 357 jours après sa dernière réalisation en Champions League. C’était déjà en quarts de finale, l’année dernière du côté du Camp Nou face au FC Barcelone (1-1).

    9 C’est officiel depuis ce mercredi 20h45 et le coup d'envoi de ce Paris-Chelsea. Le club de la capitale est le nouveau détenteur du record de France de participation à un quart de finale de Coupe d’Europe. Avec neuf quarts disputés, Paris est desormais seul en tête de ce classement devant Lyon et Marseille (8 participations).

    10 C’est le véritable homme en forme de ce début d’année 2014 côté parisien. Et «Pocho» Lavezzi l’a une nouvelle fois prouvé, ce mercredi soir sur la pelouse du Parc des Princes. En ouvrant le score dès la 3e minute de ce choc capitale face aux Londoniens, le numéro 22 parisien a inscrit son 10e but de la saison sous le maillot Rouge et Bleu. Son 8e déjà en 2014. 10 c’est aussi le nombre de victoires consécutives que le Paris Saint-Germain comptabilise actuellement, toutes compétitions confondues. Une performance jusqu'ici jamais réalisée dans l’histoire du club.

    2 700 000 En plus des 45 517 privilégiés présents dans les tribunes du Parc des Princes, ils étaient en moyenne près de 2,7 millions devant leur écran pour suivre ce choc des quarts de finale aller de l’UEFA Champions League entre le Paris Saint-Germain et Chelsea. Un chiffre tout simplement synonyme de record pour Canal + qui a enregistré, à l’occasion de ce match au sommet son plus gros score de la saison tous programmes confondus.

     

    Notons aussi que Zlatan Ibrahimovic est sorti sur blessure et sera absent pendant 4 semaines ce qui permettra à Cavani de se retrouver en pleine axe.


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    So Nice !

    Après la Bretagne et Lorient, Paris a récidivé sur la Côte d’Azur ce vendredi soir, en s’imposant à Nice (1-0). Plus que jamais leader, le club de la capitale enchaine un 9e succès d’affilée, record en cours. Place maintenant à l’Europe. Chelsea…Let’s play !

     
    So Nice !

    On commence en chiffres, et l’équation est simple : ce Paris-là plane bel et bien sur la Ligue 1. En prenant 3 nouveaux points, les leaders enregistrent là leur 7e succès de rang en championnat, leur 9e victoire toutes compétitions confondues. Une dynamique infernale au niveau comptable, synonyme de mainmise sur la scène hexagonale, Laurent Blanc et ses hommes comptant désormais depuis 22h30...13 longueurs d’avance sur le poursuivant monégasque !

    Bref, Ibra, Thiago Silva et les autres attaquent le printemps comme ils avaient bouclé l’hiver, à savoir à pas de géants.

    Ce vendredi soir, à l’Allianz Riviera, pas de coup d’éclat ou autre but de légende, mais du travail bien fait, et une nette impression de sérénité à l’arrivée. D’entrée, Paris aura d’ailleurs bien négocié ce 31e rendez-vous de Ligue 1, devant 35 030 niçois, un record dans la métropole azuréenne.

    Cabaye d’un missile de près de 30 mètres (7e), Cavani d’un tacle opportuniste (18e) ou encore Lavezzi sur un bel enchainement (21e) font d’abord passer des frissons sur la cage d’Ospina.

    Avant de faire briller ce même gardien colombien, à la parade devant Cavani (33e), puis très inspiré sur cette main ferme qui repousse un boulet de canon au premier poteau de Zlatan, l’artificier numéro 1 en Ligue 1 (37e).

    Une dernière alerte de Capitaine Thiago Silva de la tête n’y change rien dans ces 45 premières minutes : la domination est parisienne, et la concrétisation attendra.

    Montre en main, ça donne en fait 7 minutes de répit aux hommes de Claude Puel, avant l’ouverture du score. Décryptage : A la réception d'une remise d'Ibra aux six mètres, Cavani met la pression sur Kolodziejczak qui trompe son propre gardien du tibia (0-1, 52e) !

    Nice n’abdique pas et on va alors assister à une dernière demi-heure très engagée, et particulièrement vivante. Bauthéac d’une frappe enveloppée (70e) répond à Cabaye, qui avait une nouvelle fois fait parler sa puissance de frappe (64e). Puis c’est au tour de Bodmer, ancien Parisien, de s’illustrer en repoussant sur sa ligne une tentative de Digne, tout près d’ouvrir sur ce coup-là  son compteur but (73e).

    Dans le moneytime, Bauthéac entretiendra l’espoir une toute dernière fois mais Sirigu préservera finalement ce précieux, très précieux avantage (88e).

    Contrat rempli donc pour les patrons du championnat, à J-5 de passer dans une autre galaxie. Et accessoirement à l’heure anglaise avec ce choc qui se profile dès mercredi soir dans un Parc plein à craquer face à Chelsea, l’actuel leader de Premier League.

    De Londres à Paris, de Piccadilly Circus aux Champs-Elysées, de Stamford Bridge au Parc, tout le monde attend cette double confrontation franco-britannique au parfum des TRES grands rendez-vous. Il planait d’ailleurs déjà un air européen, tout au long de la journée sur la Promenade des Anglais, ici, à Nice… A noté que Chelsea à perdu à l'extérieur face à Crystal Palace à cause d'un but  contre son camps de Terry !


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